S29 /2003
message hebdomadaire de banlieuedeparis / semaine 29 : lundi 14 juillet - dimanche 20 juillet >

mardi 15 / dimanche 20 juillet - banlieue de Marseille

Je dis banlieue de Marseille par esprit de provocation (?), les Marseillais n'apprécierons probablement pas ! Contrairement à Paris, il n'y a ici qu'une seule commune qui englobe des calanques sauvages protégées, des Zup déglinguées, et une multitude de noyaux villageois.

(Enfin ça, c'est de la cuisine de comandanture : à Créteil par exemple, l'Hôtel du Département est commun avec la Préfécture,...)

Je croyais découvrir une ville influencée par l'Italie toute proche, avec le plaisir que les villes italienne me procurent. A ma grande surprise Marseille est une ville très française, c'est à dire bien quadrillée (arrosée) par l'Etat, Haussmannisée, DDE-isée, EPA-isée, etc. Il y a aussi le grand Marseille, avec l'Etang de Berre, Aix et Salon de Provence, les raffineries de pétroles de Elf Total Fina, etc. Mais ce ne sera pas le programme de banlieue de Marseille !?

Ce décalage permet de faire de la psychogéographie comparative.

Comme le grand Paris, il y a un manque d'image. La ville ne se livre pas aux touristes comme un beau décor de parc d'attraction avec ces monuments biens ordonnés au fond des cartes postales.

C'est une ville à faible potentiel icodynamique ? Ou bien une ville furtive ? Une ville dont l'image ne laisse pas de trace sur les écrans et capteurs ? Les Grecs l'ont voulu comme ça. Ville invisible depuis la mer. Il n'y a même pas de ville musée, pour servir de leurre au désir de consommation.

Donc c'est une banlieue.

C'est à dire une ville...

Une ville qui n'a pas encore été complètement transformé en destination touristique...

De toute façon il faut ouvrir le sens de ce mot banlieue, le rendre contradictoire.

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