S14 /2004
banlieuedeparis/ semaine 14 : lundi 29 mars - dimanche 4 avril

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lundi 29 mars 2004 - Émérainville, Pontault-Combault

cf. : IGN 2414 ET (B-C, 1-3) / LECONTE « Banlieue, région Parisienne » / MICHELIN 101

NOISY-LE-GRAND - porte de Paris, les Richardets, avenue Médéric (N 303) , ÉMÉRAINVILLE, avenue de l'Europe (D406), Malnoue, boulevard de l'Europe (D406), boulevard du Clos de l'Aumône (D406), la Francilienne (N104), PONTAULT-COMBAULT, les Chardons, rue des Berchères, les Charmilles, les Berchères, rue de l'Orme au Charron, chemin de Pontault à Berchère, parc d'activités des Arpents, zone industrielle le Grand Étang, échangeur D361/ N104, rue de l'Est, ROISSY-EN-BRIE, boulevard de la Malibran, PONTAULT-COMBAULT, avenue de la République, rue des Prés Saint-Martin.

Depuis plusieurs mois je veux revenir à Pontault-Combault à cause d'un premier passage trop bref et d'images non enregistrées. Finalement, je déduis de mon agenda que cela devait être le 22 octobre dernier.

Nous devions visiter le Mont d'Est, mais à la sortie de l'autoroute A4, étant donné l'effroi de C., nous avions bifurqué vers Pontault-Combault. Peu de temps avant j'avais entendu à la radio que Pontault-Combault était la ville la plus jeune de France. Cela m'intriguait beaucoup. Beaucoup plus que le C-PIF. Évidemment je ne retrouve pas les images de l'autre jour.

Je ne reconnaîs pas la route. Je ne sais plus par où nous étions passé la dernière fois. Je m'arrête à Malnoue à cause d'une espèce de haie taillée qui descend bizarrement d'une butte de terre plantée d'arbres en plastique. La butte est située entre l'autoroute et ce boulevard de l'Europe afin de protéger du bruit la zone pavillonnaire. De l'autre côté du boulevard, un homme est assis sur un banc au milieu d'une grande pelouse qui descend vers un étang. Le choix de cet endroit pour se détendre me parait encore plus étrange étant donné le brouhaha continuel.

Cet homme ne tient pas à être photographié mais nous engageons la conversation. Je lui demande si il est ornithologue parce qu'il a de grosses jumelles posées à côté de lui. Non, il n'est pas ornithologue, après un blanc il me dit que là bas au fond c'était peut être le jeune cygne né l'an dernier, à moins que ce ne soit le mâle. Après quelques échanges sur les autres oiseaux où je fais un peu mousser mes très rares connaissances en la matière, il m'explique que les cygnes sont migrateurs et que l'an dernier le couple présent sur le bassin a eu 7 oeufs, ... il y a l'un des petits qui n'a pas pu migrer parce qu'il était trop mal en point. Il l'a vu il y a quelques semaines encore sur le bassin, mais maintenant, il ne sait plus où il est. Le type me propose de me montrer le nid, il devient de plus en plus bavard, un vrai spécialiste. Cette année la ville a disposé des barrières autour du nid pour le protéger des passants, des chiens, etc. D'un geste de sa main la mère se retire de sa couvée. Je prends des images.

Une dame avec deux enfants vient d'arriver. Vendredi, elle n'avait compté que trois oeufs seulement. La ponte a lieu à raison d'un oeuf par jour. La mère commence immédiatement à les couver et cela étonne mon guide parce que cela décale les naissances. Il me conseil de revenir dans 20 ou 25 jours. Je demande à la dame avec les deux enfants si je peux les photographier. Il faut que je m'explique.

Après je file sur Pontault-Combault. Je me retrouve arrêté en sortant de la Francilienne par le volume de l'hôtel Saphir en toile de fond de la station service Total située entre l'autoroute et l'entrée-sortie de Pontault-Combault, en plein milieu d'un quartier d'habitations années 80. La N104 sépare nettement la ville et la campagne. Je marche le long de la route jusqu'à l'échangeur N104/ D361. Là, je regrette de ne pas avoir le temps de pousser jusqu'à Roissy-en-Brie, il y a un flux constant de piétons qui empruntent cette avenue déserte qui relie le deux agglomérations comme un cordon ombilicale. Je visite très peu Pontault-Combault, à l'intérieur du Centre Photographique une nouvelle exposition est en cour de montage.