banlieuedeparis

S43/ 2004
banlieuedeparis / semaine 43 : lundi 18 octobre - dimanche 24 octobre

Lundi 18 octobre 2004

Cf. CARTES > MICHELIN 23 (BE 53-56), IGN 2314 OT (C-D,8) , MICHELIN 101 (26)

IVRY-SUR-SEINE - avenue Georges Gosnat, rue Molière, rue Lénine, rue Jean-Jacques Rousseau, boulevard Paul Vaillant-Couturier, pont Nelson Mandela, CHARENTON-LE-PONT - quai de Charenton, port de Charenton, passerelle d'Ivry-Charenton, île Martinet, chemin de Hallage, passerelle d'Alfortville, ALFORTVILLE - quai d'Alfortville, rue Véron, le Diplomate, rue Charles de Gaulle.

i041018a (cliquer ici pour consulter l'intégralité de la promenade)
bdi__01.htm (et ici pour consulter la première livraison de banlieued'ivry)

Je mets le cap sur les bords de Seine. J'hésite à attendre le 125 et finalement je descends à pied sur le centre d'Ivry. J'ai toujours du mal à comprendre ce qui se passe le long de cette avenue Maurice Thorez entre le petit Ivry et la station de métro "Mairie-d'Ivry" qui devrait plutôt s'appeler "Église-d'Ivry, ou "Saint-Pierre-Saint-Paul" du nom de l'église qui domine l'improbable place de la République, carrefour saturé de voitures situé à plus de 300 mètres de l'hôtel de ville et qui articule les avenues Maurice Thorez et Georges Gosnat avec les rues Robespierre et Marat. L'avenue Maurice Thorez pourrait être un axe essentiel de la ville, mais c'est plutôt un entre-deux villes, un entre-deux quartiers. Les images commencent avenue Georges Gosnat mais beaucoup plus loin, juste avant le pont du chemin de fer lorsque les premières grues apparaissent. Elles entourent le parc des Cormailles, un ancien terrain vague qui comptait parmi les quelques emplacement fondateurs de banlieuedeparis avant d'être définitivement vaporisé en parc public.

Je traverse sans trop de détours Ivry-Port. Tout au bout de l'avenue Lénine, tel une caricature de la maîtrise de la nature par l'homme franco-léninomarxisto-capitaliste, le fleuve ou ce qu'il en reste, coule entre deux murs de béton. Le coin n'est pas en train de s'arranger. Cependant, dans ce décor hallucinant, quelques perles de béton armé. Notamment l'ouvrage d'art qui supporte des canalisations et la passerelle d'Ivry-Charenton. Il y a aussi cette enseigne géante qui écrit "Saint-Raphaël" en lettre rouges dans le ciel d'Ivry où continuent à se dresser quelques cheminées héroïques.

À la confluence, les quais d'Alfortville et du Docteur Mass sont rendus presque pittoresques par la végétation spontanée. J'emprunte la passerelle d'Alfortville au dessus de la Marne puis je marche au milieu de la rue Véron à la grisaille enveloppante.